Plus qu’un rêve, une quête
extrait du grimoire de Florent Flamel
Le Grand Oeuvre de Florent, c’est d’installer, dans un coin reculé de la campagne Aveyronnaise un laboratoire complet de cinéma.
Son projet a débuté il y a plus de deux ans. Florent à racheté aux enchères à l’Armée Française des machines à développer et tirer les formats 16 et 35mm.
Il a fallu du courage, de la ténacité, une certaine foi, de la folie, de l’optimisme, de la chance…
Patiemment, il est allé démonter les machines, les à transportées jusqu’à St Sever, et les a remontées.
Pour ce travail de titan-fourmi, il a fallu de l’aide. Physique, mécanique, électrique, électronique… Entre autres celle de Nicolas et Philippe, sans qui Florent aurait été dans la m…..
Cela n’a pas été une mince affaire, et Florent a dû traverser bien des épreuves, comme par exemple être récemment au milieu des jets d’eau que lui renvoyait sa développeuse enfin remontée, et peut-être trop émue.
Acquérir ces machines pour une poignée de deniers tenait déjà du miracle.
Mais qui aurait voulu se consacrer corps et âme à cette quête ?
Florent Flamel au labo
Il a fallu trouver des locaux. Les louer. Les aménager pour accueillir la bête. Il a fallu la remonter dans le bon sens, grâce à des centaines de photos prises alors qu’elle était encore entière.
Pire, il a fallu trouver dans le cosmos et à travers la toile du destin, des pièces manquantes et rares (la tête-son, le télécinéma), d’ordinaire très chères, mais providentiellement bradés et sans qui l’ensemble ne marcherait pas.
Il a fallu, sans rechigner, faire des aller et retours incessants entre les locaux isolés dans la campagne et les grandes villes, pour des petites pièces sans importance, des tubes innombrables, des tuyaux sans fins et autres quincailleries qui vous sortent à la fin par les trous de nez. Aller-retour St Affrique 72km. Toulouse 282 km. Combien de fois?
Il a fallu avoir l’appui d’amitiés solides, d’entourage compréhensif, d’un village atypique… Il a fallu à Florent plus de 2 ans d’un travail à temps plein, et quelques milliers d’euros pour y arriver. Ce n’est pas grand chose, si l’on considère l’ampleur de la tâche…
Le bout du tunnel
vision
Aujourd’hui, la quête touche à sa fin. La mission est presque accomplie. La machine fonctionne. Le soulagement est énorme. Et comme souvent l’arrivée demande toujours encore quelques petits efforts, il ne faut surtout pas se décourager maintenant après tant de peine.
Voilà la raison de ce blog. Il va falloir y mettre un dernier coup maintenant.
Car il manque deux ou trois choses, que nous n’avons plus et que chacun a plus ou moins: des deniers.
En effet, pour rentrer dans les détails, le télécinéma, cet appareil qui va permettre de passer de l’argentique au numérique, pour faciliter la vie dans certaines opérations, est toujours « bloqué »…
Un ingénieur est venu de Toulouse, qu’il a fallu payer, qui n’a hélas pas réussi à débloquer la machine. Elle nécessite l’intervention d’un ingénieur spécialisé venant d’Angleterre. Cet Anglais, pour venir ici une paire de jours, demande une avance de 1500 € (eh oui, nous ne vivons pas dans le même monde!), que nous n’avons pas.
Fontaine mercurielle de l'Opus magni Bioskop
Un rouage de bloqué et c’est toute la chaîne qui est immobilisée. Tant que l’ensemble ne marche pas, le laboratoire, la bête, est endormie. Et même endormie, il faut la nourrir…
Une quête pour la liberté
Comme vous le savez peut-être déjà, le laboratoire Bioskop est certes dimensionné pour l’industrie du cinéma, mais fonctionne de manière artisanale.
Une telle machinerie commandée par un humble serviteur comme Florent est à cent mille lieues des systèmes actuels de profit et de rentabilité.
Même si son oeuvre, une fois enclenchée, lui permettra de vivre de manière décente, elle lui offrira surtout la liberté de réaliser lui même ses propres films, d’aider ses amis réalisateurs, loin des tracas et de la dépendance d’hypothétiques subventions.
Comment aider Florent à accélérer les choses? En Cliquant ICI